Par un travail d’observation et d’analyse, Kim Dorland s’inspire généralement de ce qui l’entoure, qu’il s’agisse de moments intimes ou d’habitudes sociales. Ses peintures récentes, baignant parfois dans une atmosphère apocalyptique, ne suggèrent pas pour autant l’horreur, mais illustrent surtout le caractère oppressant du quotidien. L’artiste se place dans un avenir fictif en train de dépeindre des moments réels, dont le souvenir empreint de nostalgie, de tristesse ou de peur importera plus que les évènements vécus. Pour lui, son corpus consiste en une série de scènes, comme si chaque toile était une histoire courte ou un souvenir. Depuis toujours, Dorland est fasciné par les matériaux dont il se sert pour guider son processus créatif et, ultimement, par le résultat final de ses peintures. Il s’est efforcé ces dernières années de faire plus avec moins, conférant au hasard un plus grand rôle au sein de ses oeuvres.
Kim Dorland est né en 1974 à Wainwright, en Alberta. Il a exposé ses oeuvres à travers le monde, y compris à Milan, Montréal, New York, Chicago et Los Angeles. Son travail a récemment été présenté à la Contemporary Calgary et à la McMichael Canadian Art Collection. Ses peintures font partie de nombreuses collections publiques, notamment la Sander Collection (Berlin) et celles du Nerman Museum of Contemporary Art (Kansas), du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée d’art contemporain de Montréal et du Blanton Museum of Art (Texas), ainsi que de nombreuses collections privées.