La présente sculpture de Sorel Etrog s’inscrit dans la période « maillons » de l’artiste, qui s’étend de 1963 à 1971, et est inspirée de l’art étrusque vu au cours d’un voyage qui l’a amené à Athènes (Grèce), à Florence (Italie) et à Paris (France). Les travaux de cette période sont fortement influencés par cette mini-tournée du vieux continent. Le titre de la sculpture, Barcarole, fait référence aux chansons traditionnelles des gondoliers de Venise. La patine polie du bronze est plutôt exceptionnelle dans l’oeuvre d’Etrog.
Dans les termes de l’artiste : « Une des plus grandes difficultés, pour un sculpteur, est de relier différentes parties du corps ou différentes formes sans avoir recours à la colle ou à la soudure. J’ai eu la chance de découvrir les Étrusques, qui m’ont montré qu’on pouvait relier diverses formes de manière organique à l’aide de maillons. Les maillons créent une tension au point de jonction, là où ils sont tirés l’un vers l’autre ou écartés l’un de l’autre. »